Sélectionner une page

Assistance Formation est allé interroger Matthieu GIORDANO, avocat au barreau d’Aix-en-Provence.

Matthieu, peux-tu te présenter en qelques mots ? 

Je suis avocat au barreau d’Aix-en-Provence. J’ai un cursus universitaire orienté vers les matières de droit des affaires et de droit fiscal. J’ai tout d’abord exercé le métier d’avocat en tant que collaborateur au sein d’un cabinet spécialisé dans la fiscalité des entreprises. Après cette expérience enrichissante, j’ai décidé d’ouvrir mon propre cabinet. J’ai rejoint des locaux regroupant des avocats exerçant chacun dans des domaines d’activités différents et surtout complémentaires. Je propose aujourd’hui un accompagnement global des entreprises en matière de fiscalité, de droit des sociétés et de droit des affaires.

 

A qui t’adresses-tu ?

Mes clients sont principalement des TPE et des PME, situées dans toute la France. Ces structures, bien que n’ayant pas forcément des moyens importants, ont des besoins juridiques croissants. La multiplication, presque exponentielle, des normes et réglementations à respecter peut être un frein au développement de ces entreprises. Mon intervention vise à sécuriser les entrepreneurs dans un contexte juridique, il faut le dire, toujours plus complexe.

Tu parlais d’un avocat « 2.0 », que veux-tu dire ?

L’avocat a toujours été un partenaire majeur des entreprises. La révolution « 2.0 » a bouleversé l’ensemble de l’économie. L’avocat doit donc, comme toutes les professions, s’adapter à ces nouveautés technologiques.

La révolution « 2.0 » impacte principalement la manière dont nous communiquons. Il devient, par exemple, quasiment indispensable de savoir communiquer par le biais des réseaux sociaux et des sites internet. J’ai aujourd’hui des clients qui prennent directement contact avec moi par le biais de ces plateformes. Il faut donc s’adapter à cette nouvelle donne, tout en conservant les principes mêmes de notre profession, au premier rang duquel le secret professionnel.

Que peux-tu nous dire de ta nouvelle offre ? 

Nous parlions d’avocat « 2.0 » et des changements en matière de modes de communication. Il faut être réaliste et admettre que les modes de consommation sont également différents. Il y a un besoin de transparence et de connaissance qui n’existait pas auparavant. Partant de ce constat, le cabinet a cherché à présenter à ses clients une nouvelle offre en adéquation avec ces nouveaux modes de consommation. L’idée est de proposer un abonnement mensuel et fixe au cabinet donnant accès aux prestations juridiques les plus courantes pour les entreprises. Que ce soit en matière de droit des sociétés, de droit des affaires, de fiscalité, de droit du travail, le cabinet offre un accompagnement constant à ses clients, tout en maitrisant les coûts de ces interventions. Ce programme, nommé Ex-Law, permet à l’avocat de devenir un partenaire durable de l’entreprise. Dès le départ, cette offre a été imaginée pour convenir à l’ensemble des TPE et PME et est facilement accessible dès la création de l’entreprise à des coûts raisonnables. C’est une manière nouvelle d’accéder au cabinet d’avocat qui connait, ces derniers mois, un grand succès auprès de mes clients.

Un dernier mot ? 

Nous avons beaucoup évoqué les nouvelles technologies et les nouveaux modes de communication et l’impact que cela pouvait avoir sur l’activité d’avocat. Mais les quelques exemples, que nous avons pu mettre en avant, ne sont que très faibles par rapport aux changements à venir dans la profession. On parle déjà de justice prédictive et de l’utilisation d’algorithme dans la prise de décision. Le cabinet cherchera constamment à innover pour intégrer ces futures évolutions. Je crois, en effet, que l’adaptation doit être et devra être le maître mot pour les avocats, mais également pour l’ensemble des acteurs du monde économique.

 

Merci beaucoup Matthieu pour cet entretien.